L’ « effet parkrun »

Cette semaine dans la Lettre-news de parkrun France nous parlons des nombreux effets de parkrun et partageons l’expérience de Iuliana en particulier.

Samedi matin, je me suis rendue à mon parkrun local en pleine forme et avec le sourire. Cela fait maintenant 2 mois et demi que j’ai recommencé à courir régulièrement et au cours de ces 2 mois et demi j’ai pris part à 7 parkruns. Le parkrun des Dougnes fait partie de ma routine du samedi matin depuis un an et demi, mais jusqu’à maintenant j’y étais exclusivement bénévole (rôle que affectionne également beaucoup).

Depuis septembre donc, le parkrun des Dougnes est devenu mon rendez-vous jogging hebdomadaire.

Je dois dire qu’il y a une excitation particulière à se rendre régulièrement à un parkrun en tant que joggeur. Samedi matin à 8h30 par exemple, il faisait froid, toute ma famille était au lit, mais je ne me voyais pas être ailleurs que sur la ligne de départ du parkrun avec mes collègues pour 9h.

Faire les 5km du parcours, c’est très dur pour moi : le souffle me manque, mes jambes sont lourdes, mes articulations me font mal… Mais je dois avouer que je prends plaisir à convenir que chaque semaine, le footing est un peu plus facile que la semaine précédente. Du coup, je me dis qu’il faut absolument que je revienne la semaine suivante car cela sera encore plus facile et j’ai ainsi hâte d’y revenir et ainsi de suite… C’est que j’appelle mon « effet parkrun”. Pour moi l’ »effet parkrun” m’a permis de prendre confiance en mes capacités et me dire que ma persévérance va payer. Cela n’aurait pas été possible sans l’esprit de camaraderie qu’il y a entre tous les participants. Qu’ils soient plus rapides ou plus lents que moi, chaque samedi je sens et vois qu’il prennent le même plaisir que moi, nous nous encourageons tous mutuellement et ca, ca me motive encore plus.

Après le footing, je discutais avec Alex, l’un des parkrunneurs des Dougnes et lui demandais si il avait hâte de courir son 50ème parkrun le samedi suivant. J’ai souris lorsque qu’il m’a précisé avec une immense fierté que non seulement il allait courir son 50ème parkrun, mais que sa chienne Iesta aussi allait courir son 50ème parkrun! C’est cela aussi l’ »effet parkrun”,  il n’y a pas de petites victoires, de petits succès, ou de petits exploits. Tous ont de l’importance, et c’est pourquoi je me suis immédiatement sentie fière pour Alex et pour Iesta.

Cette semaine, notre parkrunneuse mise en lumière est Iuliana. En me baladant sur les réseaux sociaux hier, j’ai vu un post de Iuliana sur Facebook où elle mettait : « Mon premier semi marathon est un hommage au parkrun du Bois de Boulogne car c’est avec ce parkrun que j’ai commencé la course à pied !”. Je me suis dit qu’il fallait absolument que j’en en sache plus sur Iuliana pour partager son exploit et cet “effet parkrun” avec le plus grand nombre (cf. ci-dessous “La parkrunnneuse de la semaine”). Félicitations Iuliana!

Tous ces “effets parkrun” nous prouvent qu’avec ce concept si simple et grâce a l’implication des communautés locales nous pouvons aider à rendre le gens plus heureux et en meilleurs santé.

Bonne semaine à tous et bon parkrun samedi où que vous alliez.

PS : Si vous voulez partager votre experience, votre “effet parkrun” ou si vous connaissez quelqu’un qui mériterait d’être le parkrunneur de la semaine, envoyez-moi un email à anita.afonso@parkrun.com 

Anita

Responsable de Projet parkrun France

@parkrun_anita

#jadoreparkrun

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